Le Grand Prix de l’ACF était l’équivalent actuel du Grand Prix de France de Formule 1. Strasbourg se porte candidate pour l'organisation.de la première grande épreuve automobile dans l'hexagone depuis la fin de la guerre.
Dans la capitale alsacienne, le Grand Prix Automobile est l'un des évènements majeurs de cette année 1947. Deux ans seulement après la fin du conflit, le Circuit de Strasbourg succède aux Grands Prix disputés avant-guerre sur le circuit d'Enzheim/Duppigheim et dont les succès fûrent retentissants.
Grand succès populaire. Une foule considérable est massée sur tout le parcours. Sous un soleil radieux, les drapeaux de toutes les nations participant au Circuit International de Vitesse de Strasbourg flottent devant la tribune officielle. Première épreuve, les motos 350cc.Samedi 2 août 1947. Villoresi, Ascari, Chiron, Rosier ... à l'exception de Wimille, tous les As du volant sont en piste sur le circuit de Strasbourg pour la deuxième journée d'essais..1er août 1947. Ce matin, les premières motos et les premières monoplaces de Grand Prix se sont élancées sur le nouveau circuit de Strasbourg. Les concurrents étaient toutefois peu nombreux pour cette première séance d'essai très matinale.Le Circuit de Vitesse de Strasbourg compte pour le Championnat de France des conducteurs 1947. Au classement provisoire, Chaboud et Sommer se partagent la 1ere place mais 'le Sanglier des Ardennes' ne sera malheureusement pas au départ du Grand Prix.
Au cours d’une conférence de presse, le Président de l’Automobile Club d'Alsace, M. Koenig fourni les derniers détails sur la course. Il confirme en particulier la participation du Grand Jean-Pierre Wimille.
Le circuit d’une longueur de 3.631 km est un immense rectangle situé au cœur de Neudorf, dans les quartiers sud de Strasbourg. Le tracé empruntera la route du Rhin (Nationale 4), les avenues Aristide-Briand et Jean-Jaures et la route du Polygone longeant le cimetière Saint-Urbain.
Lire la suite : 3 Août 1947 - Circuit international de vitesse de Strasbourg – Ep 2 Les Aménagements
Peu de temps après la mort accidentelle de Jean Bugatti le 11 août 1939, tout va hélas se gâter. La guerre est déclarée le 3 septembre 1939, au moment même où se déroule à Belgrade le dernier Grand Prix avant fort longtemps.
Ils ont des origines Alsaciennes, ils sont nés en Alsace, ont vécu une partie de leur vie entre Vosges et Rhin ou ont été en étroite collaboration avec l'Alsace. Ils ont tous comme point commun les 24 heures du Mans. Brad Wurscht au pays des rillettes...
Lire la suite : Les Alsaciens aux 24h du Mans, à fond l'Alsace
La guerre de 1870 a arrêté net les débuts de l’automobile. Les rares ateliers de mécanique sont réquisitionnés par la guerre. Les hostilités terminées, l’aventure pu enfin reprendre.Lire la suite : Le sport automobile en Alsace - La préhistoire
22 juillet 1900. La première course automobile de la région Alsace est organisée sur le parcours Strasbourg, Kehl, Kappel (Bade), Rhinau, Strasbourg marquée par la victoire du Baron Adrien de Turckheim sur une De Dietrich à la moyenne de 59,9 km/h.
2 février 1902 Max Schutzenberger est élu Président de l’Automobile Club d’Alsace
Automne 1901, Eugène de Dietrich part à l’exposition internationale de l’automobile de Milan. De Dietrich y découvre le prototype (le type 2) d’une voiture légère à quatre cylindres et rencontre son concepteur, un jeune technicien employé par la firme de tricycles Prinetti & Stucchi.
Lire la suite : 1902 De Dietrich recrute le jeune Ettore Bugatti
Le 31 mars 1904, Mathis et Bugatti se lient sous contrat. Emile Mathis obtient la « licence Bugatti » pour le monde entier et s'engage à rémunérer l'inventeur italien selon le nombre de modèles produits, plus un intéressement si les coûts de production baissent.
Après l'épisode Mathis, Ettore Bugatti obtient un prêt de la Darmstadt Bank. M. Muller, propriétaire de la laverie industrielle située à la Niederbourg à Illkirch lui loue un de ses ateliers. Bugatti se lance dans la fabrication de nouveaux modèles.
Lune de miel au Mans pour Emile Mathis
Émile Ernest Charles MATHIS est né à Strasbourg le 15 mars 1880. C’est un fils d’hôtelier, son père tenait l’hôtel de la ville de Paris, rue de la Mésange à Strasbourg. Son avenir le prédestine à la reprise de l’établissement. En 1892, il part en apprentissage en Angleterre mais à son retour il se lance avec passion dans la vente d’automobiles.
3 janvier 1921, le journal l’Auto publie l’information suivanteLire la suite : Strasbourg abandonne le Grand Prix de l’ACF 1921
A partir de 1936, Ettore Bugatti va vivre des évènements dramatiques. En dehors des deux victoires au Mans, c'est une véritable série noire. Des recherches minutieuses permettent de vous délivrer un épisode inconnu.
Chez les Hoepfner, on aime les voyages et l’automobile par-dessus tout. La preuve? Dernièrement, Jean-Paul Hoepfner, son beau-frère Pierre Fourton et son épouse Mariane avaient mis le cap sur la Grèce pour participer au rallye de I’Acropole.
Lire la suite : 24h du Mans 1976 Rendez-vous manqué pour Hoepfner et Thiry
Privé du Mans
Dominique Thiry débute le sport automobile en 1960. De 1962 a 1966 avec pour coéquipier Bernard Alter, il participe à de nombreux rallyes au volant de Volvo 122S, Alfa Ti Super, Austin Cooper et Porsche 904. Dans les années 70, il court le plus souvent sur Porsche 911 et termine 1er du Grand National Tour Auto en 1971, 1er des 3 heures Porsche 1972, puis 3ème du Grand National Tour Auto (1er du groupe 3) en 1973.