Richard AttwoodDès le départ, Elford et Siffert s'envolent et distancent les Ferrari, d'autant que Giunti disparaît très vite, moteur cassé.
La course tient toutes ses promesses, car à la rivalité Porsche-Ferrari s'ajoute une émulation très vive entre les pilotes de 917. Elford et Siffert bataillent ferme.
 
On assiste à un véritable Grand Prix mais à 2h00 du matin, les lièvres tirent leurs révérences.
 

24 heures du Mans 1971. Porsche 917LUn des problèmes techniques spécifique aux 24 heures du Mans est l’aérodynamique. Longtemps, la course s’est gagnée ou s’est perdue dans la longue ligne droite des Hunaudières.

Hans HerrmannPorsche fait bien sûr figure de favori avec ses 917. La course se résume à une confrontation entre huit Porsche 917 (12 cyl. à plat, 4,5 ou 5 litres) et onze Ferrari 512s (V12; 5 litres, 550 cv à 8500 tr/mn) dont huit "longues queues'
 
Une course ou les lièvres ne tiendront pas, laissant la vedette à un équipage d'expérience.
 
 

Bob WollekBob Wollek associé à Ronnie Peterson ?
Parmi les mystères du Mans figure encore le nombre de participations effectives de Bob Wollek aux 24 heures . Au cours d’une interview datant de juin 1994, le pilote Alsacien nous livre un scoop que le journaliste n’a hélas pas remarqué.

Après le règne Ford et sa défection pour l’édition 1970, la course est réouverte. Porsche, fort de ses succès à Daytona, Monza, Brands Hatch et Spa fait bien sûr figure de favori avec ses 917. La course se résume à une confrontation entre huit Porsche 917 (12 cyl. à plat, 4,5 ou 5 litres) et onze Ferrari 512S (V12; 5 litres, 550 cv à 8500 tr/mn) dont huit modèles à carrosseries longues dites "longues queues".