Hans HerrmannPorsche fait bien sûr figure de favori avec ses 917. La course se résume à une confrontation entre huit Porsche 917 (12 cyl. à plat, 4,5 ou 5 litres) et onze Ferrari 512s (V12; 5 litres, 550 cv à 8500 tr/mn) dont huit "longues queues'
 
Une course ou les lièvres ne tiendront pas, laissant la vedette à un équipage d'expérience.
 
 

 

"En 1969. j’avais perdu face à Jacky Ickx après une lutte de 90 minutes où nous nous doublions plusieurs fois par tour"

"En 1970, Ferdinand Piëch veilla à ce que nous puissions avoir une bonne chance de victoire grâce à un moteur plus puissant. Etre capable de gagner, juste un an après avoir perdu d’un cheveu, avait évidemment une connotation très spéciale. Porsche n’avait jamais gagné au classement général et ce serait aussi ma dernière course"

"J’avais annoncé mon arrêt  de la compétition. J’en avais fait la promesse à ma femme. Elle avait commencé à me mettre la pression une ou deux années avant car nous avions perdu de nombreux amis. Je savais pertinement  qu’il n’y avait aucune raison pour que je sois plus chanceux que les autres et qu’à un moment ou un autre la chance pouvait tourner"

"Ce fût vraiment émouvant d’avoir pu réunir tous ces éléments en 1970. Je ne me rappelle plus si j’avais versé une larme ou pas, mais j’aurai vraiment pu  car je suis quelqu’un de très émotif".

La carrière d'Hans Herrmann

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