Les avertis n’en doutent pas. La suprématie des Bentley ne peut, a priori être entravée par personne. Mais Stutz, vu au Mans l'année précédente, engage 3 voitures spécialement préparées pour Le Mans.
 

Le Mans, 15 et 16 juin 1929,

Le circuit a été amputé de près d’un kilomètre (raccordement entre la route de Laigné et celle de Tours, supprimant le spectaculaire, mais dangereux, virage de Pontlieue).

Chenard & Walket et Lorraine, deux anciens vainqueurs ne sont pas présents. 25 engagés, c'est peu par rapport aux éditions précédentes.

Barnato (riche diamantaire) est devenu le principal actionnaire de Bentley. Il dépense sans compter dans la compétition et les records vont exploser.

1929 sera une démonstration de Bentley avec une victoire de la nouvelle Speed 6 (6 cylindres et 6,6L de cylindrée), elles avalent les Hunaudières à la vitesse ahurissante de 200 km/h. Les 3 autres Bentleys officielles des 4,5-Litres et 3-Litres finirent juste derrière.

W.O. malgré la domination de ses voitures, demanda à ses pilotes de ménager les machines, ce qui ne plu pas à tous les pilotes. La domination fut telle, que Jack Dunfee contrarié - ne pouvant pas espérer remonter sur la tête de la course à cause des consignes d'écuries -, s'arrêta boire un verre à l'hippodrome des Hunaudières.

Victoire écrasante sur les trois plans : distance (2843 km), coupe annuelle et indice de performance ! Et ce n’est pas tout : Bentley place aux quatre premières places toutes ses voitures engagées.  Enfin, ajouté à ce triomphe sans partage, Birkin, encore lui, porte le record du tour à 7"21, soit 133 km/h, 6 de mieux qu’en 1927.

Le principal souci de W.O. fut du coté de l'équipe Mercedes, qui était venu espionner les performances de ces voitures....

La petite Lea Francis "Hyper Sport", remporte la catégorie des 1500.


 

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