Ligier Gitanes 24 heures du Mans 1975La société Onroak Automotive a développé le nouveau châssis Ligier LM P2 qui sera engagé en deux exemplaires : un pour le OAK Racing – Team Asia, voiture dotée d’un moteur HPD et l’autre par Thiriet by TDS Racing avec un moteur Nissan.
 


La Ligier LMP2 est une voiture fermée. Voilà qui permet de renouer avec un passé prestigieux en sport automobile en général et au Mans en particulier.

En 1970, première apparition d’un coupé Ligier JS 1, authentique GT conçue par l’ingénieur Michel Têtu, animé par un moteur Ford FVC de 1800 cm3, dont la distribution entrainera l’abandon de l’équipage Ligier/Andruet.

Pour 1971, le constructeur Vichyssois revient avec une très belle barquette prototype compacte, baptisée JS 3, toujours mue par un moteur Ford 3 litres. Au terme d’une course constellée de pépins, les courageux Ligier et Depailler rejoindront l’arrivée hors délais.

En 1972, s’alignent au départ trois coupés JS 2-Ford (Maublanc/Laffitte, Laurent/Marché (privés) et Ligier/Piot) qui tous abandonnent.

Un an plus tard, les Ligier mieux profilées ont troqué leurs moteurs Ford contre des Maserati. Même si le patron pilote de nouveau, le résultat sera encore décevant pour Paoli/Couderc et Ligier/Laffitte, l’honneur étant sauvé par la JS 2 privée du récidiviste Claude Laurent associé à Marché et Delalande.

Pour les 24 Heures 1974, les voitures, toujours des JS 2-Maserati (un V6 issu de la Citroën SM), ont été peaufinées et malgré le retrait de Chasseuil/Leclère, la huitième place décrochée par Laffitte et Serpaggi annonce des jours meilleurs.

1975 sera l’occasion de monter sur la deuxième marche du podium grâce à Lafosse et Chasseuil. Les deux autres magnifiques coupés confiés aux pilotes libérés par Matra : Beltoise/Jarier et Pescarolo/Migault seront accidentés. Chacun se souvient de la remontée spectaculaire de la Ligier qui reprendra 7 tours de retard accumulés en début d’épreuve pour échouer à un tour des vainqueurs, de quoi aviver des regrets. Le public réclamera le populaire Ligier sur le balcon des vainqueurs, juste reconnaissance des efforts consentis par cet homme généreux au fort caractère qui se tourne alors vers la F1 avec un certain bonheur.

 

 

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