La séance d'échauffement, bien nommée car il fait déjà une température conséquente lorsque le "warm-up" débute à 9 heures, confirme les bonnes dispositions affichées par les Audi R8 depuis les premiers essais officiels.
 

 

Audi confirme, Reynard-VW-ROC se distingue

A 9 heures 15, la voiture argentée N°7 conduite par Capello signe un chrono de 3'40"918, juste avant que le danois Kolby ne heurte rudement les glissières à la seconde chicane Ford à l'issue d'un tête-à-queue. La Cadillac N°4 est ramenée à son box avec d'importants dommages à l'arrière gauche : du travail en perspective pour les mécaniciens de l'écurie DAMS-Motorola, d'autant que des problèmes de sonde-lambda se sont manifestés sur la Cadillac N°3 (Bernard-Collard-Montagny) ...
Moins de mal pour la Panoz-Team Dragon N°22 que la vedette japonaise de la chanson -et néanmoins excellent pilote !- Kondo, ramène à son stand vers 9 heures 25, avec un capot avant chiffonné suite à une "figure" à Arnage.
A 9 heures 30, I'Audi N°8 (Biela-Kristensen-Pirro) s'installe en haut du tableau en 3'39"403 vite délogée de cette première place par la N°9 de Aïello-McNish-Ortelli, qui réalise 3'38"108. Derrière les voitures allemandes, une lutte de prestige (encore qu'il soit difficile de tirer une véritable leçon d'un "warm-up", car les autos roulent souvent dans des configurations différentes) oppose la Reynard-Judd N°24 de Johansson-Matthews-Smith et la Panoz officielle N°11 (Brabham­Magnussen-Andretti), force restant à la Reynard en 3'42"944.
A quelques minutes du drapeau à damiers, Christian Abt porte l'Audi N°7 à la première place du classement de ce "warm-up", en 3'37"924, avant d'effectuer le tour de décélération au ralenti pour simuler un tour complet ... derrière le "pace car", comme ce sera le cas lors du départ : ce qui s'appelle ne rien laisser au hasard, le but étant de vérifier les températures d'eau et d'huile à faible allure !.

A noter la remarquable performance des deux Reynard-VW-Roc qui évoluent en catégorie LMP-675 et viennent, en ce samedi matin, "chatouiller" les grosses LMP-900 : la N°34 (Boullion-Gené-Policand) termine à la 9ème place en 3'47"643, et la N°33 (Deletraz-Kelleners-Terrien) se classe 11ème en 3'47"968. Restons en LMP-675 pour parler des WR. Sur la N°36, un problème de surchauffe a incité l'écurie à changer le moteur, à titre préventif ; et sur la N°35, on a enfin trouvé les bons réglages. C'est ce que les pilotes (Bouvet-Daoudi-Pompidou) ont constaté avec satisfaction.

Enfin en GT, la Porsche LM-GT N°73 (Fukuyama-Yogo-Lambert) accidentée lors des essais de jeudi soir sera au départ, sa carrosserie ayant été réparée par un ... artisan local !.
 

Ferrari, Maserati : la légende en piste !

Un mot de la superbe course à laquelle participaient près de cinquante Ferrari et Maserati, représentant cinquante années (ou presque !) de présence au Mans. Ces deux marques ont puissamment contribué à forger la légende des 24 Heures du Mans et, si Maserati n'a jamais réussi à s'imposer, Ferrari compte ici neuf victoires au classement général absolu, et d'innombrables succès de catégorie, notamment en GT.
C'est le cas de la Daytona aux couleurs Pozzi que David Franklin a rondement menée à la victoire, devant la verte 250 LM de David Piper, qui retrouvait le grand tracé sur lequel il a si souvent porté haut les couleurs de son écurie.

Emotion et splendide spectacle étaient au rendez-vous de ce grand moment de sport et d'Histoire, au cours duquel les compétiteurs n'ont pas ménagé leurs efforts, attaquant avec entrain et ne craignant pas de mettre en péril l'intégrité de bolides dont la valeur marchande est ... considérable.

 

 

Warm-Up

Audi quickest - ROC show their speed

The Warm-up was run in warm conditions and the works Audis confirmed their practice performances. At 9h15, No.7 driven by Capello got round in 3 mn 40.918 secs just before Dane, Christian Kolby stuffed his No.4 Cadillac into the guardrail at the second Ford chicane... The car was brought back to the pits with heavy damage to the left-hand rear end and the Dams mechanics will have to pull out all the stops to get it repaired for the race as they also have to cope with sensor problems on the No.3 car driven by Bernard-Collard-Montagny.
The No.22 TV Asahi Dragon team Panoz driven by Japanse pop star, Masahiko Kondo, came back to its pit at 9h25 with the bonnet slightly damaged after an 'off' at Arnage.
At 9h30 the No.8 Audi (Biela-Kristensen-Pirro) topped the list with a time of 3 mn 39.403 secs but it was quickly disloged by its team-mate No.9 (Aiello-McNish-Ortelli) which lapped in 3 mn 38.108 secs.
Behind the German cars the next quickest was the No.24 Reynard-Judd of Johansson-Mathews­Smith in 3 mn 42.944 secs just ahead of the works Panoz Spyder No.11 in the hands of Brabham-Magnussen-Andretti.
Just before the end of the Warm-up Abt topped the time sheets with a lap in 3 mn 37.924 secs in Audi No.7, less than a second under his practice best. He then did the slowing-down lap behind the pace car in order to check the oil and water temperatures at low speed in anticipation of the out lap for the flying start. Wily Joest leaves nothing to chance !.
The two Reynard-VWs entered by ROC also shone confirming their role as favourites for the LMP 675 Category. In No.34 Boullion-Policand-Gene finished ninth fastest in 3 mn 47.643 secs (ahead of several LMP 900 cars) while in the sister car No.33 Deletraz-Kelleners-Terrien were eleventh in 3 mn 47.968 secs. The No.36 WR will have an engine change as a precautionary measure while No.35 (Fukuyama-Daoudi-Pompidou) finally found the right set-up.
The No.73 LM GT Porsche, whose bodywork was badly damaged on Thursday evening, will start as it was repaired by a local craftsman !.
 

Ferrari-Maserati : Legends on the track

Almost fifty Ferraris and Maseratis took part in the historic race. Both these makes have made an enormous contribution to the Le Mans legend and even if Maserati has never won, Ferrari has triumphed in the Sarthe on nine occasions plus numerous class successes. The event was won by David Franklin's Daytona in the colours of Charles Pozzi from David Piper's green 250 LM, the Englishman very pleased to be back on a circuit where he often distinguished himself. All in all it was a marvellous spectacle as the drivers spared neither themselves nor their very valuable motor cars.

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