24h du Mans 1999 BMWdimanche 13/6/99 - 14h00 Il est clair que l'on s'achemine vers une arrivée au sprint, même si la stratégie des arrêts peut  jouer un rôle prépondérent.
 
 

 

Suite à la sortie de route de J.J.Lehto sur la BMW de tête peu avant midi, et tandis que la V12 LMR n°15 a pris le relais au commandement, avec une avance extrêmement minime sur la Toyota n°3, Gerhard Berger déclare vers 12H10 tout ignorer des circonstances exactes de l'accident.

Un peu plus tard, et sous réserve du résultat officiel des vérifications opérées sur la voiture, on apprend que J.J.Lehto s'est fait "piéger" par un blocage d'accélérateur, rendant inévitable la perte de contrôle de la n°17. Le pilote finlandais s'en tire bien, lui aussi, souffrant d'une légère coupure à un genou.

André de Cortanze, le stratège de l'équipe Toyota, le confirme: "nous n'avons plus qu'une solution, attaquer et attaquer encore !". Ce à quoi s'emploient les trois pilotes japonais et, en particulier, I'ancien titulaire d'un volant en Formule 1, Ukyo Katayama. Mais si la GT One tourne incontestablement plus vite (deux à trois secondes) que la BMW de tête, l'écart se maintenant aux alentours de la minute, elle est a priori condamnée à un arrêt supplémentaire d'ici à la fin de l'épreuve, puisqu'elle consomme davantage et use ses pneumatiques plus rapidement que la V12 LMR.

Si l'Audi n°8 tourne remarquablement bien et fait honneur à sa 3ème place, I'autre R8R que conduisent Alboreto-Capello et Aïello se fait "souffler" sa 4ème place peu avant 14 heures par la BMW V12 LM98 de Bscher-Auberlen-Soper (qui a résolu des problèmes d'embrayage), mais demeure au contact de la voiture noire managée par David Price.

Autre fait notable : la Courage-Porsche n°14 de Pescarolo-Ferté-Gay, partie de loin et en constante remontée, accède à la 9ème place. Juste derrière la Panoz n°12, qui paraît en excellente forme, la Courage-Nissan n°13 conduite par le trio italien Caffi-Montermini-Schiatarrella et la Nissan C52 n°21, dernière représentante officielle de la firme japonaise.

En catégorie LM-GTS, si les Viper-ORECA continuent de mener le bal, la n°51 et la n°52 sont désormais seules aux avant-postes, la n°53, alors aux mains de Donohue, s'arrêtant définitivement sur le circuit à la suite d'une panne mécanique.

La Porsche n°81 se paie le luxe de s'intercaler entre les Chrysler, et creuse de plus en plus l'écart sur la première 911 GT2, la n°64 de Konrad-Kitchak-Slater, classée 19ème sur les 24 voitures encore en compétition à deux heures de l'arrivée.

 

A SPRINT DOWN TO THE CHEQUERED FLAG
THE AUDIS IN THE TOP SIX

At around 12h10 with the no.15 BMW in the lead Gerhard Berger was as yet unable to explain JJ Lehto's accident. Rumour has it that the Finn was the victim of a blocked accelerator. He escaped with just a cut on his knee.
André de Cortanze said that Toyota's only hope lay in pushing, pushing and pushing again. This is exactly  what the 3 Japanese drivers did in particular the ex-F1 ace, Ukyo Katayama. The GT-One was manifestly quicker than the BMW, around 2 or 3 seconds a lap, but strategywise the Japanese car would be obliged to make an extra stop due to higher fuel consumption and more wear and tear on the tyres. Thus, it looked like there would be a sprint down to the flag.

The no.8 Audi was running like clockwork in 3rd spot while its sister car no.7 had 4th place snatched from it by the no.18 LM98 BMW in the hands of Bscher-Auberlen-Soper (which had been afflicted by clutch problems earlier) just before 14h00.
The Courage-Porsche of Henri Pescarolo was up in 9th place after starting the race in the middle of the pack. Just behind the no.12 Panoz in 7th position came the no.13 Courage-Nissan driven by the Italian trio of Caffi­Montermini-Schiatarella and the no.21 C52 Nissan, the only survivor of the works team.
In the LM GTS Category the Oreca Vipers still led the dance with no.51 ahead of no.52 while no.53 driven by Donohue stopped for good out on the circuit with engine failure. The no.81 Porsche leading the LM GT Category slipped in between the Chryslers and opened up an increasingly large gap over the Konrad-Kitchak­Slater 911 GT2 no.64, 19th out of the 24 cars still racing.

 

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