24 heures Mans 1999 BMWDimanche 13/6/99 - 10h00 C'est le statu quo pour les BMW, le problème étant alors de savoir si la GT One n°3 peut venir troubler la parade des bolides bavarois.
 
 

 

Qu'il s'agisse de la n°17 de Kristensen-Lehto-Müller ou de la n°15 conduite par Winkelhock-Martini-Dalmas, les BMW V12 LMR poursuivent imperturbablement leur ronde aux avant-postes, soutenant un rythme élevé qui pourrait bien, au drapeau à damiers, se traduire par un nouveau record à la distance sur le circuit utilisé depuis 1997. Pour l'anecdote, le onzième tracé sur lequel se disputent les 24 Heures depuis la création de l'épreuve, en 1923.
Il est vrai que si la voiture de tête possède quatre tours d'avance sur la seconde BMW, celle-ci, victime d'un tête-à-queue vers 8 heures 30, n'est nullement à l'abri d'un retour de la Toyota rescapée, menée avec brio par l'équipage nippon Katayama-Tsuchiya-Suzuki. Les Japonais évoluent dans le même tour que la n°15, à moins d'une minute trente.

A 9 heures, c'est le statu quo pour les BMW, situation qui n'aura pas changé une heure plus tard, le problème étant alors de savoir si la GT One n°3 peut venir troubler la parade des bolides bavarois. Et, à six heures de l'arrivée, les trois autos qui dominent les débats depuis le début de la nuit précèdent l'Audi R8R n°8 (Pirro-Biela-Theys), sur laquelle on se prépare à un changement de l'échappement.

Viennent ensuite la BMW V12 "privée" n°18 de Bscher-Auberlen-Soper, la Panoz n°12 conduite par Brabham-Bernard-Leitzinger, qui effectue un parcours régulier et fiable sans être, pour autant, à l'abri d'un retour de la Nissan rescapée, la C52 "Courage" n°21 de Cottaz-Goossens-Ekblom.

Les Viper comme à la parade

Dans la catégorie LM-GTS, les Chrysler Viper du Team ORECA évoluent comme à la parade, et occupent, dans l'ordre des numéros, les trois premières places : Beretta-Wendlinger-Dupuy (51) devant Archer-Bell­Duez (52) et Belloc-Ayari-Donohue (53).

La première Porsche 993 GT2, la n°63 de Haupt-Robinson-Price, est à près de 20 tours, ce qui fait dire à Pierre Dieudonné (porte-parole de l'écurie franco-américaine) :
"Pour nous, c'est une course de rêve. Les Viper tournent comme des horloges. Mais nous souhaitons, pour un proche avenir, une réaction vigoureuse de Porsche et la venue de quelques autres concurrents valeureux, par exemple les Chevrolet Corvette".

La Porsche n°81 du Manthey Racing menée par Alzen-Huisman-Riccitelli évolue sans adversaire en LM-GT, et se permet en outre d'être la première Porsche classée, à la 14ème place.

A 9h15, on a officialisé l'abandon de l'Audi R8C n°10, victime - comme la n°9 - d'un bris de transmission, et celui de la Lola-Ford Kremer n°27 de Saldana-Orbell-de Radiguès (moteur).

 

BMW STILL AHEAD

Still in front at 10H00 were the 2 BMWs with no.17 (Kristensen-Lehto-Müller) leading no.15 in the hands of Winkelhock-Dalmas-Martini by 4 laps. A new record for the present circuit (used since 1997and the 11th since 1923) looks on the cards if the present speed is maintained. However, the second-placed car was under threat from the Toyota especially when it spun at 8h30 and had to pit for a check. The Japanese car was but 1mn 30 secs behind its German rival.

With 6 hours to go before the chequered flag the 3 leaders were followed by the Audi R8R of Pirro-Biela­Theys which had to have its exhausts changed, while in 5th was the privately entered LM 98 BMW of Bscher-Auberlen-Soper followed by the Brabham-Leitzinger-Bernard Panoz no.12 and the only remaining Nissan the C52 of Cottaz-Goossens-Ekblom.

Vipers dominate

The Oreca Team Vipers still dominated the GTS Category filling the first 3 places with no.51 (Beretta­Wendlinger-Dupuy) ahead of no.52 (Bell-Duez-Archer) and no.53 (Belloc-Ayari-Donohue). The first of the 911 GT 2 Porsches was almost 20 laps behind in the hands of Haupt-Robinson-Price. As Pierre Dieudonné, the Chrysler spokesman said: "It's a dream race for us. But for the future it would be a good thing if Porsche reacted and of course, Chevrolet will be here next year."
In the LM GT Class the Manthey Racing entry no.80 had no real rivals and was in a comfortable lead.
At 9hl5 the retirement of the no.10 Audi was officialised the car suffering from broken transmission like its sister no.9. Also out was the Kremer Lola-Ford of Saldana-Orbell-de Radiguès (engine).

 

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