Départ 1999Au bout d'une heure et demie (durée moyenne d'une épreuve de Formule 1) quatre voitures se tiennent en moins de cinq secondes.
 
 

 

L'équipe Mercedes a examiné de près les deux CLR après les deux envols des voitures en trois jours. Avec l'aval de ses pilotes, le Docteur Hubbert, Président de la branche automobile du groupe Daimler-Chrysler a maintenu l'engagement des voitures pour la course. Afin d'éviter que le phénomène ne se reproduise, des petites bavettes sont installées à l'avant et l'appui y est renforcé de 25%.

Départ des 24 heures du Mans 1999

Le départ. Tout de suite la Toyota n°1 de Brundle prend la tête devant la Toyota n°2 de Boutsen. Les deux Japonaises sont suivies comme leur ombre par les deux Mercedes n°6 et 5 de Schneider et Bouchut. La BMW n°17 de Kristensen est en 5e position, un peu plus loin des leaders. La Panoz n°12 s’installe en 6e position.

La seconde Panoz s'est accrochée dès les premiers hectomètres (au ralentisseur Dunlop) avec la BMW "privée" n°19. Les deux voitures poursuivent la course.

Alors que la Chrysler Viper n°54 (Belmondo-Monteiro-Rostan) inaugure la série des arrêts imprévus, à 16 h05, Brundle boucle son second tour en 3'37"253. C'est à dire qu'il bat, déjà, le record établi en 1998 par la Toyota d'un certain Brundle !. Et, tandis que l'Audi n°7 d'Alboreto stoppe au box à 16 h07 et que Gache (Riley & Scott n°31) et Terada (Autoexe n°24) partis de la dernière ligne pour n'avoir pas qualifié tous les pilotes de ces voitures, se trouvent déjà au milieu du peloton, les leaders rattrapent les retardataires dès 16h20.

16h30 : I'Audi R8C n°10 est arrêtée au stand, pour une délicate opération de changement de boîte de vitesses (en fait, on remplace l'ensemble de la transmission). Les Toyota de Brundle et Boutsen poursuivent leur démonstration mais Schneider garde le contact, alors que Bouchut emmène à peu de distance un peloton dans lequel figurent les BMW officielles (celle de Kristensen étant la mieux placée), la Panoz n°12 et l'Audi n°7, qui a concédé 46" à la suite de son arrêt, et dont le pilote éprouve des soucis avec le second rapport de boîte.

BMW s'en mêle

A 16h36, la n°2 s'arrête pour un premier ravitaillement, bientôt imitée par l'autre Toyota et les deux Mercedes qui stoppent en même temps. Et c'est la BMW n°17 et le danois Kristensen qui se retrouvent au commandement. On avait raison, chez BMW Motorsport, d'affirmer que le V12 était moins gourmand en carburant que les mécaniques Toyota et Mercedes. C'est si vrai qu'à 16h45, ce sont les deux BMW V12 LMR qui mènent la course, précédant la Mercedes de Schneider et les Toyota de pointe (la n°3 de Katayama­Tsuchiya-Suzuki évolue aux alentours de la 8ème place).

En catégorie LM-GTS, les Chrysler Viper sont devant, en formation serrée : les voitures du team Oreca n°51, 52 et 53 précédant la GT-R du Team Chamberlain n°56. La catégorie LM-GT est l'affaire des Porsche 996, celle de Müller luttant au coude à coude avec la n°81 de Alzen.

L'unique Ferrari 333 SP figurant au départ regagne son stand à 16h56, pignon de boîte cassé ("nous n'y comprenons rien, s'exclame J.P. Jabouille, car il s'agit d'une boîte renforcée !. Et avec la boîte habituelle, nous toumons habituellement cinq ou six heures sans problème. Nous changeons la boîte"), les BMW ravitaillent, ce qui permet à Schneider de récupérer la première place devant Boutsen et Brundle.

A l'attaque de la deuxième heure, le duel Mercedes / Toyota fait rage de plus belle, avec des écarts infimes. Peu après 17 heures, Schneider manque de s'accrocher avec l'Autoexe n°24, ce qui permet aux voitures japonaises de se faire plus menaçantes encore.
La jonction s'effectue à 17h15 et Boutsen est premier tandis que Brundle se fait pressant pour la Mercedes n°6. La BMW n°17 est en embuscade, à 4 secondes du nouveau leader.
Bref, le "Grand Prix" continue, y compris après un nouvel arrêt-ravitaillement intervenant vers 17h30.

La BMW de Kristensen se retrouve première quand les Mercedes et la Toyota n°2 stoppent. Müller repart derrière son équipier Dalmas (qui devra ravitailler un peu plus tard), Heidfeld officie sur la n°5, Lamy relaie Schneider sur la n°6 et McNish remplace Boutsen sur la Toyota de pointe.

A 17h50, la Porsche n°66 (Monteiro-Monteiro-Maisonneuve) est au ralenti, suivie d'un énorme panache de fumée et la 911 GT2 n°60 (Lintoot-Jurasz-lketani) tape violemment au virage du Karting et abandonne.

A 18 heures, alors que des risques d'orage ne sont pas à exclure, la BMW de Muller qui a couvert 32 tours est toujours au commandement, de peu (6"038) devant McNish (Toyota), Lamy (Mercedes) et Collard (Toyota). Six marques différentes figurent dans le "top ten".

 La catégorie LM-GTS est toujours la chasse gardée des Viper, emmenées par celle de Beretta-Wendlinger-Dupuy. Et la Ferrari de Policand-Baldi-Pescatori s'apprête à reprendre la piste.

 

BATTLE UP FRONT EXCEEDS EXPECTATIONS

After 90 minutes racing there were no fewer than 4 cars covered by just 5 seconds, something that puts grand prix racing in the shade!. Between Bernd Schneider in the lead in his Mercedes­Benz and his immediate pursuer the no.2 Toyota in the hands of Thierry Boutsen the gap was a mere 5/10 sec while just behind the Belgian was Martin Brundle in the no.1 Toyota. From the start the Japanese cars confirmed their practice showing by taking up the running but did not open up a significant gap over the Mercedes-Benz. Behind came the BMWs nos 17 and 15 driven by Kristensen and Dalmas respectively, followed by the first of the Panozes. The other spider had a coming together with one of the privately entered BMWs (no.19) in the Dunlop chicane on lap 1.

While one of the Chryslers no.54 (Belmondo-Monteiro-Rostan) came in for an unscheduled stop at 16h05, Brundle set a new lap record in 3 mn 37.253 secs beating his 1998 best !. Alboreto stopped at his pit at 16h07 and as Gache (Riley & Scott) and Terada (Autotexe no.24), which started from the back row as they had not qualified all their drivers, fought their way up to the middle of the field by 16h20, the leaders were already among the tail-enders.
Ten minutes later the no.10 Audi R8C stopped for a transmission change. Meanwhile, up front the Toyotas continued their merry way but under menace from Schneider's Mercedes­Benz. The no.7 Audi lost 46 seconds following its stop and the driver was having problems with second gear.

BMW on a charge

The no. 2 Toyota came in for fuel at 16h36 almost immediately imitated by no.1 while both Mercedes-Benz stopped at the same time. This left the no.17 BMW driven by Tom Kristensen in the lead and it soon became evident that the Bavarian car was more fuel economical. By 16h45 there were 2 V12 BMWs in the first 2 places ahead of Schneider and the 2 Toyotas. The other Japanese car was down in 8th place.
The LM-GTS Category was dominated by the Oreca Vipers running in line astern no.51 leading nos 52 and 53 wih Hugh
Chamberlain's GT-R in 4th spot. In the LM GT category the Muller 996 GT3 (no.80) led no.81 in the hands of Uwe Alzen.
At 16h56 the only 333 SP Ferrari in the race stopped at its pit with a broken gearbox pignon : "We don't understand it," said J-P Jabouille, " as we fited a reinforced gearbox and we can usually do about 6 hours with the normal one. We'll just have to change it."
The BMWs then refuelled which allowed Schneider up into first ahead of Boutsen end Brundle. Just after 17h00 Schneider almost hit the no.24 Autoexe and came under severe pressure from the Japanese cars. At 17h15 Boutsen went ahead of the German and Martin tried to do the same. The BMW was only 4 seconds behind the new leader.17h30 saw the second round of refuelling stops no.17 going back into the lead when the Toyotas and Mercedes stopped. Müller went out behind his team-mate Dalmas (who refuelled a little later) while Heidfeld took over no.5 and Lamy replaced Schneider in no.6.
At 17h50, the no.66 Porsche (Monteiro-Monteiro-Maisonneuve) came in smoking and the 911 GT2 crashed into retirement in the Karting corner.
By 18h00 Muller's BMW had covered 32 laps 6.038 secs ahead of McNish's Toyota, Lamy's Mercedes-Benz and Collard in the second of the Toyotas. There were 6 different makes in the first ten and the Vipers still dominated the GTS category led by Beretta-Wendlinger­Dupuy. The Ferrari was about to retum to the fray.

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