En 1956 les 24 Heures se déroulent les 28 et 29 juillet en raison de la durée des travaux de rénovation suite au tragique accident de 1955. Zone de décélération et piste élargie pour l'accès aux stands. Meilleure protection du public. L’ACO veut limiter les risques puisqu’en dehors du drame de l’année précédente, quatre pilotes se sont tués depuis 1949, autant qu’entre 1923 à 1939.

 

L’intervalle de ravitaillement est porté à trente-quatre tours (réservoirs limités à 130 litres), les voitures devront avoir un pare-brise, l’habitacle fera au moins 120 cm, il est désormais interdit que conduire plus de 14 heures ou de soixante-douze tours consécutifs. En outre les 24 Heures sont exclues du championnat du monde d’endurance.

 

La course 

Mercedes ayant renoncé à toute compétition automobile, Jaguar est le grand favori de l'édition de 1956. Ses adversaires sont Aston Martin et Ferrari. Pour la première fois, Talbot essaye des moteurs Maserati. Pour l'indice de performance, toujours une lutte serrée entre Porsche et DB.

Les 24 heures du Mans 1956 - départ

 

Dés le départ, les choses tournent mal pour  Jaguar. Au deuxième tour, deux des voitures entrèrent en collision et la troisième dut abandonner sur incident mécanique. Le désastre aurait été complet si il n'y avait pas eu une seconde équipe Jaguar. En effet, le team écossais privé du nom d'Ecurie Ecosse courait sur Jaguar depuis de nombreuses années et avait engagé au Mans deux Type D.

Les 24 heures du Mans 1956 - Jaguar

Heureusement pour jaguar, la "type D" non officielle de l’écurie "Écosse" prend le relais. Sanderson-Flockhart réussissent à tenir tête à Aston Martin sous un ciel transpersé d’averses.

  24 heures du Mans 1956 - Ferrari

Des trois Ferrari 625 Le Mans (4 cyl., 2498 cm3), une seule finit. Aux mains de Gendebien et Trintignant, elle décroche une belle troisième place.

A la fin de 1956, Jaguar annonçait son intention de se retirer de la compétition pour au moins une année.

 

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