Talbot avec Fangio et Rosier espère renouer avec le succès ; mais c’est sans compter sur la maestria des Jaguar. Heynes, ingénieur en chef de Jaguar, et Lofty England, directeur du département Services, persuadèrent Lyons de développer une voiture uniquement dédiée pour la compétition.

 

C'est ainsi que vit le jour la XK 120C, plus connue sous le nom de Type C. Trois de ces voitures furent tout juste prêtes pour la course du Mans en 1951. Les Jaguar n'avaient pas alors les faveurs du public qui n'avait d'yeux que pour les Ferrari, Talbot et Cunningham.

Fangio et Rosier

L'illustre Fangio et Louis Rosier

Trois C-types furent terminées à temps pour pouvoir participer au 24 heures du Mans de 1951. Au volant : Stirling Moss (désormais le capitaine de l'équipe) et 'Jolly' Jack Fairman ; les Peters, Walker et Whitehead (deux jeunes aristocrates) ; ainsi que Leslie Johnson et Clemente Biondetti.
 

Jaguar intouchable

Depart LeMans 1951
 

Stirling Moss partit en flèche. Un incroyable podium (1, 2, 3) semblait possible jusqu'à la rupture de la bride d'une conduite d'huile sur la voiture de Biondetti. Puis Moss connut le même sort. La troisième voiture fut cependant plus chanceuse et Peter Walker ainsi que Peter Whitehead franchirent la ligne d’arrivée en vainqueurs pour la première sortie des C-types.

Face à la leçon de l’Anglaise, les autres écuries sauvent la face in extremis. Ferrari et Talbot placent quatre voitures parmi les dix premières ; Aston Martin et Healey se sont bien comportés mais hélas derrière Jaguar, qui empoche son premier titre manceau, franchissant le cap des 3500 kilomètres et portant le record du tour à 169 km/h.
 
LM1951 Jaguar 20
 
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